Parallèlement à la production de poupées en porcelaine se développe de nouvelles matières comme le celluloïd. Inventé par les frères Hyatt en 1887, il est considéré comme le premier plastique. On le trouve dans la fabrication de poupées incassables notamment chez Rhenish Gummi und Celluloid Fabrik Co Schildkröt à partir de 1896. L’un des premiers fabricant Français à produire cette matière sous forme de baigneur est la société SIC en 1902 qui sera repris par SNF en 1927. On trouve également la société Anel et fraisse (1893-1928) qui sera repris par Convert en 1929, mais également Petitcollin qui existe depuis 1860. Le celluloïd est une matière très populaire dans les années 30 avec l’arrivée de l’hygiène surtout dans le milieu enfantin. Cette matière lavable voit son succès durable jusqu’aux années 50 où il sera interdit en raison de son inflammabilité. Il a ouvert la voie à toutes les autres matières plastiques encore utilisées aujourd’hui comme le rhodoïd, le polyètilène ou le vinyle.
Parallèlement au développement du celluloïd, on voit aussi l’apparition des poupées en tissu et feutrine moulé. Dans les années 1925 on s’enthousiasme pour les poupées de salon. De nombreux artisans travaillèrent à des modèles uniques mais on peut noter que la société Gégé débuta dans les années 30 avec ce genre de fabrication. La société Raynal ( 1922-1980) lui développa les poupées en feutrine moulées puis les bébés et poupées en rhodoïd pour finir par des modèles de très bonne qualité en vinyle dont la poupée de mon enfance la « Tinnie ». On connait également les poupée Vénus ou Nicette. Dans les années 80 de nombreux fabricants français fabriquent encore des poupées, on peut citer Bella, ou Clodrey qui deviendra plus tard Corolle.